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La Haute-Savoie en histoire

L'histoire des anciens Etat de Savoie possède un passé tumultueux, autant à l'époque des Celtes que les siècles suivants, auquel les plus grandes Cours d'Europe y sont rattachées, soit par mariages, successions, donations, guerres et autres.
De même, différents diocèses, qui régnaient sur certaines régions, seront en conflits avec plusieurs seigneurs, Genève, Savoie, Vaud, etc.
Il n'est pas dans notre intention de faire le procès des uns ou des autres, et c'est sans aucun parti pris que nous faisons ce résumé en donnant le nom de "Savoisien" aux habitants de l'époque, et "Savoyard" aux habitants actuels.
Nota Bene : Aujourd'hui le nom de Savoisien prêtant à polémique au sujet de l'annexion, nous ne désirons aucunement entrer dans ce sujet qui ne nous concerne pas ; nous invitons le lecteur, désirant davantage d'information, à ce sujet ou à d'autres, à ce référer aux livres et sites web à sa disposition.


La Haute-Savoie

Historique

La région touristique Rhône-Alpes, invite à la découverte de l'histoire des départements de Savoie et Haute-Savoie. Lieux historiques dont l'Histoire commence par celle des différentes peuplades Celtes, ayant traversées les Alpes et s’installant dans différentes vallées. Puis ce fut la venue des Légions Romaines, le consul Fulvius premier Romain qui franchira les Alpes (au Montgenèvre), créant ainsi les premières voies de communications menant à la conquête de la Narbonnaise.
Plus tard les rois Burgondes auxquels succédèrent les Mérovingiens avec Charlemagne qui partagera la Saboia, la Morienna et la Tarantasia entre ses fils Charles et Pépin, mais après la mort prématurée de ces derniers, c´est Louis le Pieux qui recueillera l´héritage entier de Charlemagne. Sa descendance se partagera de nouveau le domaine et reconfigurera les frontières.

En 890 il est fait mention d'un comte de Manassès, peut-être est-ce le début de la famille des comtes de Genève.

Otton Ier couronné Empereur en 962, créera le Saint Empire Romain Germanique dont fera partie la Savoy. Après l'invasion des sarrasins en 940, repoussée en 973, l’archevêque de Tarentaise reçoit le titre comtal de Savoie suivi par ses collègues de Sion et de Lausanne.
Les Comtes de Genève possédaient une grande partie de la Haute-Savoie de l’Ain et du Bugey, avant l’avènement d’Humbert aux Blanches Mains, premier Comte de Savoie en 1039 par Conrad II le Salique, Empereur du Saint Empire Germanique. La capitale du genevois était Annecy avec comme villes principales Thônes, Faverges et la Clusaz. Après le décès du comte Robert (1391) le comté passa aux mains de la famille de Thoire et Villars, branche cadette des Comtes de Genève.
En 1401, Odon de Thoire et Villars, vend le comté de Genève à Amédée VIII, vente contestée par les prétendants ayant droits sur le comté de Genève.
Après 23 années de procès et luttes le comté appartient au comte de Savoie, après avoir racheté à tous les prétendants, leurs droits. Genève devint l'une des villes les plus commerçantes d’Europe culturelle et artistique. Amédée VIII sous le nom de Félix V fut l’antipape du concile de Bâle. Ce comté a été donné en apanage à des cadets de la maison de Savoie, puis réuni au duché de Savoie en 1659.

En 1477 Genève, Berne et Fribourg signent un traité de Combourgeoisie(accord commercial et militaire), malgré les menaces du duc de Savoie. Ce traité constitue une étape fondamentale dans l’émancipation de la communauté des citoyens de Genève envers la Savoie.

En 1534 sous l’influence de Berne et de Farrel, puis Calvin, Genève adopte la Réforme et l'église catholique quitte Genève, qui dès lors se peuple de protestants français et italiens. Le traité de Lyon permet au roi de France de récupérer la Bresse, le Bugey et le Pays de Gex, mettant ainsi Genève sous sa protection.

Le 12 décembre 1602/, le duc de Savoie essaye par surprise de reconquérir Genève, mais ses troupes doivent battre retraite rapidement sous la résistance des Genevois, ce fut l’Escalade aujourd'hui encore fêtée. Le traité de Saint Julien en Genevois ramène la paix entre Genève et Savoie.
La révocation de l’Edit de Nantes voit l'exode massif de protestants vers Genève.

En 1798 la France annexe Genève qui en fait le chef-lieu du département du Léman, mais en 1814 elle retrouve son indépendance grâce à un gouvernement conservateur et réactionnaire, et deviendra le 22ème canton helvétique suite au congrès de Vienne.
La Savoie après avoir été occupée en 1792 par les troupes françaises d’un Napoléon peu glorieux, le restera encore 23 ans jusqu'au second traité de Paris en 1815.

En 1874 une tentative d'invasion des troupes françaises, les voraces, se produit, mais elle sera arrêtée par la population de Chambéry.
Par ses différents mariages la Maison de Savoie qui siégeait à Turin principalement, régnait également sur de nombreux territoires d’Italie, Piémont, Sardaigne (qui fut échangé contre la Sicile), la vallée d’Aoste et avait des vue sur une unification de l’Italie.
En 890 il est fait mention d'un comte de Manassès, peut-être est-ce le début de la famille des comtes de Genève.
Otton Ier couronné Empereur en 962, créera le Saint Empire Romain Germanique dont fera partie la Savoy.

Après l'invasion des sarrasins en 940, repoussée en 973, l’archevêque de Tarentaise reçoit le titre comtal de Savoie suivi par ses collègues de Sion et de Lausanne.

Les Comtes de Genève possédaient une grande partie de la Haute-Savoie de l’Ain et du Bugey, avant l’avènement d’Humbert aux Blanches Mains, premier Comte de Savoie en 1039 par Conrad II le Salique, Empereur du Saint Empire Germanique.

La capitale du genevois était Annecy avec comme villes principales Thônes, Faverges et la Clusaz. Après le décès du comte Robert (1391) le comté passa aux mains de la famille de Thoire et Villars, branche cadette des Comtes de Genève.

En 1401, Odon de Thoire et Villars, vend le comté de Genève à Amédée VIII, vente contestée par les prétendants ayant droits sur le comté de Genève.
Après 23 années de procès et luttes le comté appartient au comte de Savoie, après avoir racheté à tous les prétendants, leurs droits. Genève devint l'une des villes les plus commerçantes d’Europe culturelle et artistique.

Amédée VIII sous le nom de Félix V fut l’antipape du concile de Bâle.
Ce comté a été donné en apanage à des cadets de la maison de Savoie, puis réuni au duché de Savoie en 1659.

En 1477 Genève, Berne et Fribourg signent un traité de Combourgeoisie (accord commercial et militaire), malgré les menaces du duc de Savoie. Ce traité constitue une étape fondamentale dans l’émancipation de la communauté des citoyens de Genève envers la Savoie.

En 1534 sous l’influence de Berne et de Farrel, puis Calvin, Genève adopte la Réforme et l'église catholique quitte Genève, qui dès lors se peuple de protestants français et italiens. Le traité de Lyon permet au roi de France de récupérer la Bresse, le Bugey et le Pays de Gex, mettant ainsi Genève sous sa protection.

Le 12 décembre 1602, le duc de Savoie essaye par surprise de reconquérir Genève, mais ses troupes doivent battre retraite rapidement sous la résistance des Genevois, ce fut l’Escalade aujourd'hui encore fêtée. Le traité de Saint Julien en Genevois ramène la paix entre Genève et Savoie.

La révocation de l’Edit de Nantes voit l'exode massif de protestants vers Genève.

En 1798 la France annexe Genève qui en fait le chef-lieu du département du Léman, mais en 1814 elle retrouve son indépendance grâce à un gouvernement conservateur et réactionnaire, et deviendra le 22ème canton helvétique suite au congrès de Vienne.
La Savoie après avoir été occupée en 1792 par les troupes françaises d’un Napoléon peu glorieux, le restera encore 23 ans jusqu'au second traité de Paris en 1815. En 1874 une tentative d'invasion des troupes françaises, les voraces, se produit, mais elle sera arrêtée par la population de Chambéry.

Par ses différents mariages la Maison de Savoie qui siégeait à Turin principalement, régnait également sur de nombreux territoires d’Italie, Piémont, Sardaigne (qui fut échangé contre la Sicile), la vallée d’Aoste et avait des vue sur une unification de l’Italie.
Le 8 juillet 1858 une entrevue secrète à lieu à Plombières-les-Bains (Vosges) entre Cavours, l’envoyé de Victor-Emmanuel II, et Conneau celui de de Napoléon III. Cette entrevue conduira à un accord entre l'empire Français et le royaume de Sardaigne : en échange d'une aide militaire de 200 000 soldats pour libérer le Nord de l'Italie de la tutelle autrichienne, le duché de Savoie et le comté de Nice seront annexés à la France.
En conséquence, en juin 1860, Napoléon III obtient les territoires situés sur le versant occidental des Alpes. Le traité d’Annexion a été soumis à la ratification du parlement de Turin, puis au peuple de Savoie.

L'histoire de cette Maison de Savoie a été en lutte incessante entre l' l'Espagne, la Provence, la France, la Suisse, l'Autriche, l'Angleterre, le Pape et l'Empereur pour la conservation ou l'acquisition des territoires Beaufort, Bauges, Bugey, Bresse, Chablais, Faucigny, Gênes, Genevois , Maurienne, Pays de Gex, Pays Niçois, Oneille, Piémont, Sardaigne, Savoie propre et avant-pays, Tarentaise, Vallée d'Aoste, Valais (en partie), Vaudois.

Malgré l'éclatement des Etats de Savoie à l’Annexion, des liens forts sont restés entre les anciens territoires du duché, ceci malgré les frontières d’Etat, conservant une culture et des traditions alpines vécu en commun durant plusieurs centenaires.

Aujourd'hui l’on rencontre de nombreuses ruines de châteaux, maisons fortes détruites durant ces temps de guerres, parfois même seul quelques écrits attestent de la présence d'un édifice entièrement disparu, mais d’autres ayant survécus à la destruction sont patiemment remis en état par leur propriétaire, nous permettant ainsi de découvrir l’architecture médiévale tout en voyageant dans le temps et l'histoire.
Nos pages sur les châteaux et maisons fortes de Haute-Savoie n'en révèlent que quelques uns, parfois nous ne possédons qu’un vague témoignage d'une construction.

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Ski Grands Domaines ou Ski familial, la Savoie reste une destination privilégiée par l’importance de son domaine skiable et la qualité de ses infrastructures. Randonnées piéton ou raquette, de beaux moments de découvertes à partager.

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