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BONNEVILLE LES CHATEAUX DE HAUTE-SAVOIE
Château de Châteaux de Buffavent, Château de la Rochette


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Château de Lulins / Lullin

Château aujourd'hui détruit, mais dont on peut reconnaître l'emplacemenet , situé sur un monticule à l'ouest du bourg:
Fortifié en 1305 par Hugues de Faucigny et pris par Edouard de Savoie.
Il devient un fief de la Savoie

***] Construction du château de Lullin par Hugues Dauphin, seigneur de Faucigny

Quant à la position de Lullin, voy. [231J. L'emplacement du château, dont il ne reste aucunes traces, est très-reconnaissable a» sommet du coteau qui domine an couchant le bourg de Lullin.

[1588] Siège du château de Lullin par Edouard de Savoie. Ce château est pris après onze jours 1305 de siège. — Die Martis in vigilia conversionis B. Pauli, fuit obsessum dictuni castrum, etc. Jmt- ^

 

Construction du château de Lulins, 1305. — Hugues, seigneur de Faucigny, voulut suivre l'exemple que lui avaient donné les comtes de Savoie et de Genevois, et renforcer la défense de ses états par la création d'une forteresse. Il la plaça sur le tertre ou molard de Lulins, dans une haute vallée qui s'ouvre au côté septentrional d'un massif de montagnes qui existe entre le Chablais et le Faucigny. De ce côté, le versant des monts regardant le Chablais lui appartenait, car la Fule, qui coule à Lulins, est un affluent de la Dranse, laquelle se jette dans le lac entre Thonon et Evian. Cette construction fut achevée le 7 janvier 1305. (Fascic. tempor. n° 5.)

Le château de Lullin, soit de la Motte, élevé sur un mont, occupait, y compris ses terrasses, une étendue de plusieurs journaux. Tout le rez-dechaussée était voûté en tuf, avec des arcs taillés eu pierre de roche. Les clefs de chaque voûte portaient les armoiries du marquis, différentes à chaque voûte, mais toujours ornées de la croix de Savoie. Le donjon avait 7 tours et 3 murailles d'enceinte, dont l'une de 8 pieds d<i paissent- et qui embrassait tout le contour du château avec ses dépendances. Un large fossé régnait autour avec deux ponts-levis aux principales entrées. Les seigneurs de Fancigny, pendant les guerres du 14°" siècle, s'emparèrent de ce manoir après un siége de 50 jours et y mirent le feu, la garnison ayant réussi, au moyen d'une trouée hardie, à gagner les Allinges. Lorsqu'on déblaya les décombres de l'édifice, on trouva quantité de pierres calcinées, des amas de charbon et tous les vestiges d'un violent incendie; plus, de grands tas d'ossements d'animaux, résidu des vivres de la garnison, plusieurs tronçons de piques et différents projectiles, et dans un réduit intérieur deux squelettes humains parfaitement conservés. — Nulle trace d'inscriptions, ni de millésimes dans ces débris, mais quantité de sculptures bizarres reprcsentant des ceps de vignes, des vendangeurs, des barattes pour le beurre, des tétes d'homme à oreilles d'animaux, des enfants conduisant en laisse des singes et des chiens, et alla multa d'une assez grande indécense, ajoute l'auteur de la notice. —Tout le bourg de Lullin et son église sont bâtis des restes de cet immense donjon. Des terres ont été transportées sur le plateau qu'il occupait, et la pomme de terre en fleurs égaie dans ce moment une somraité qu'attristaient jadis la herse aux dents de fer et les créneaux menaçants.

La guerre éclate ; hostilités dans les contrées voisims de Genève ; campagne de 1305. —- Le comte de Savoie vit dans le château de Lulins une menace permanente contre sa terre voisine de Chablais. Ne voulant pas donner aux dangers qu'il en redoutait le temps de se développer, il résolut de couper le mal par la racine, et de faire immédiatement acte de vigueur vis-à-vis du sire de Faucigny. Son fils aîné, Edouard, jeune prince ardent, brave et chevaleresque, tout fier des lauriers qu'il venait de conquérir en combattant, comme auxiliaire de la France, à la bataille de Mons-en-Puelle (18 août 1304), saisit avec empressement cette occasion de commencer à jouer un rôle dans les affaires du pays. Aussi, sans se laisser arrêter par la rigueur de la saison au milieu d'un pays de montagnes, il alla mettre le siége devant Lulins le 24 janvier 1305.

Il y appela des troupes tirées de tous les environs, du pays deVaud (qui arrivèrent en traversant le lac), et surtout du Chablais; Genève même fournit des volontaires : les uns étaient à pied, les autres étaient des hommes d'armes à cheval : il y avait des chevaliers, des écuyers, des gentilshommes du voisinage. Enfin, après onze jours de siége, Edouard s'empara de Lulins, répara le château, le fortifia, le munit de ces machines de guerre qui formaient l'artillerie de l'époque, et y établit une garnison de trente hommes qui se renouvelait toutes les trois ou quatre semaines ; car a cette époque où les armées permanentes étaient inconnues, on ne consentait guère à quitter le foyer domestique pour prendre les armes, que pour un temps limité. (Fascic. lemp. n° 6; P. justifie. II, n°3 1 à 3, 7 a 25.)

ad nos pertinere jure direct! dominii, dictis fratribus hoc negantibus. Tandem de consensu dictarum partium, super dicta questione facta fuit inquisitio per probes hommes et testes fide dignos, etinventum fuit.... dictum molendinum cum casali pertinere.... jure directi dominii ad ecclesiam de Vitlamagna et

patronum ejusdem ecclesie. Quare nos.... dictos fratres super predicta

questione.... quitamus.... Et pro dicta quittatione confltemur nos habuisse a dictis fratribus 20 sol. gebenn. Datum apud castrum Galliardi, die mercurii ante fest. B. Michaelis, A. D. 1306.

Hugues de Faucigny ressentit vivement cet échec ; mais il n'était pas en mesure pour prendre immédiatement sa revanche : aussi plusieurs mois se passèrent-ils sans nouvelles hostilités. Il n'entra en campagne qu'au printemps. Le lundi 7 juin, ses troupes s'emparèrent du château des Bougeries, qui leur fut livré sans coup férir, par suite des intelligences qu'elles avaient dans la place.

A l'ouïe de cette nouvelle grave et imprévue, Edouard de Savoie se mit de suite en mouvement. Le mercredi 9 juin, il investissait avec sa troupe le château que la trahison avait enlevé à son père. Les Faucignerans qui l'occupaient se défendirent durant seize jours ; mais au bout de ce temps, Edouard finit par s'en rendre maître. (Fascic. temp. n° 7.)

 

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